Dans le cadre des consultations des salariées et des salariés et de l’expertise réalisée fin 2021-début 2022 par le cabinet SYNDEX sur le périmètre de l’UES AKKA et d’AKKA High Tech, l’équipe a mis à jour les revendications sur l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes.
L’objectif pour la CGT AKKA par cette négociation est d’annuler les écarts existants dans les 3 ans qui viennent, et de modifier la politique salariale de l’entreprise pour arrêter d’en recréer à l’embauche. La CGT demande que l’accord d’entreprise contienne un plan d’action lié aux constats et aux préconisations écrites dans les 2 rapport SYNDEX sur l’égalité pro.
- La CGT demande à connaître la position de la Direction Générale à propos de la stratégie de l’entreprise pour réduire les inégalités salariales F/H après avoir pris connaissance des 2 rapports SYNDEX définis comme plan d’action dans les DUE égalité pro en cours de validité.
- La CGT souhaiterait que les objectifs purement financiers qui animent l’entreprise à tous les niveaux ou presque soient doublés d’objectifs sociaux qui transforment l’entreprise en une structure qui donne envie aux candidats d’y travailler.
- La CGT demande que la Direction s’approprie l’objectif de parité au sein des instances dirigeantes de l’entreprise, et l’affiche.
- La CGT demande que les négociateurs disposent du bilan de l’accord AKKA HT 2018-2021. Dans ce bilan, la Direction doit écrire les actions qu’elle a mis en œuvre pour s’assurer de respecter les termes de l’accord mais aussi pour respecter l’Article L.3221-2 à -6 : « Tout employeur assure, pour un même travail ou pour un travail de valeur égale, l’égalité de rémunération entre les femmes et les hommes. »
- L’enveloppe de rattrapage de 0,15% définie par la Direction dans sa DUE bloc 1 est singulièrement en deçà des besoins, même sur AKKA HT, ça a été démontré par l’expert SYNDEX. C’est d’autant plus vrai sur l’ensemble de l’UES. La CGT demande que le montant de cette enveloppe soit négocié dans le cadre de la NAO bloc 2, sur la base :
- des écarts de rémunération telle que définie dans l’ Article L3221-3
- entre même travail ou travail de valeur égale tels que définis dans l’Article L3221-4
- de base de calcul de rémunération telle que définie dans l’Article L3221-6
- La CGT demande que la Direction transmette aux OS dans le cadre de cette négociation tous les éléments individuels de rémunération, de classification et de promotion professionnelles qui permettront de proposer des stratégies de visant à supprimer les écarts entre les Femmes et les Hommes.
- La Direction a mis en place de manière unilatérale une prime On-Track, dont elle a modifié les modalités hors négociation salariale. Cette prime n’est pas distribuée par exemple en cas d’arrêt pour enfant malade ou de congé de maternité, donc créer des discriminations salariales. La CGT demande le retrait de cette prime, et que l’enveloppe correspondante (environ 1M€ par trimestre), soit versée dans le rattrapage des inégalités salariales.
- Les écarts de prime sur objectifs par sexe sont énormes. La CGT demande que les d’objectifs soient négociés chaque semestre avec les OS par catégories professionnelles, et revendique que de véritables objectifs qualitatifs SMART soient fixés à tous les niveaux hiérarchiques en remplacement d’objectifs financiers.
- La CGT demande que l’accord sur le bloc 2 qui intègre l’égalité professionnelle FH contienne des dispositifs pour assurer de tendre vers l’égalité professionnelle entre les salariés quel que soit leur nationalité (ce n’est pas le cas actuellement).
S.M.A.R.T. signifie: «spécifique, mesurable, acceptable, réaliste et temporellement défini »